Je vous souhaite à toutes et à tous la meilleure année possible pour 2021.
La carte de vœux du canton de Genève a cité Quino :
« Il faut changer le monde vite fait, sinon c’est lui qui va nous changer »
Je pense que c’est exactement ce que nous faisons ensemble. En parrainant une ruche, en préservant nos abeilles, nous sommes concrètement toutes et tous tournés vers notre nature, pour la protéger, et il est grand temps.
Pour votre soutien et vos doux messages je vous remercie du fond du cœur.
Que se passe-t-il dans vos ruches depuis novembre ?
Depuis la mi-novembre les températures ont chuté, les heures d’ensoleillement se sont raréfiées, nos abeilles ont entamé leur hivernage.
Qu’est-ce que l’hivernage pour les abeilles ?
C’est la plus grande période de repos. Ce n’est plus le moment d’intervenir dans la ruche, les températures sont devenues trop basses, il ne faut pas perturber l’harmonie de la grappe. Mais attention, cela ne veut pas dire laisser les ruches sans surveillance, bien au contraire.
Concrètement comment font-elles ?
Pour faire face au froid, les abeilles se regroupent, se blottissent, se serrent les unes aux autres, en formant une grappe. Au centre, la reine est protégée par ses ouvrières qui maintiennent à cœur une température minimale de 9 degrés.
Elles vont effectuer une lente progression en spirale pour produire de l’énergie, de la chaleur, en consommant au grès de leurs besoin le précieux miel récolté.
À quelle réalité nos précieuses abeilles doivent faire face ?
La mort naturelle des colonies touche en hiver 20% du cheptel, c’est énorme, c’est douloureux, et c’est malheureusement aujourd’hui devenu une norme. Travailler en bio augmente encore ce terrible constat de 10%.
Alors pourquoi travailler en bio ?
Je pense que trop d’assistance humaine fragilise l’espèce. Le climat se réchauffe, les prédateurs évoluent, les menaces changent, les abeilles doivent s’adapter et lutter. Une adaptation naturelle, même si douloureuse, est nécessaire, et surtout pas à grands coups d’antibiotiques ou divers fortifiants.
Si préserver et sauver nos abeilles passe par l’acceptation de perdre les faibles colonies, pour limiter la propagation des maladies, il faut accepter et avoir foi dans la sélection naturelle.
Les facteurs du déclin des abeilles sont multiples, mon devoir est de minimiser cette triste réalité, et ce n’est pas simple.
Encore une fois merci à tous de m’aider dans cette noble cause.
Mes chères Marraines, mes chers Parrains,
Préservons notre santé, gardons notre positivisme, choyons nos proches et gardons le cap ensemble sur nos valeurs communes.
Plus que jamais l’union fait la force et sans vous, je n’y arriverais pas, encore une fois Merci, très sincèrement Merci.
A très vite
Amitiés
Stéphanie